« En refusant d’ouvrir leurs ports, les gouvernements italien et maltais bafouent le principe du secours en mer et nuisent au système de recherche et de sauvetage dans son ensemble. Si rien n’est fait pour contrer cette attitude, cela aura un effet dissuasif et compromettra le travail des ONG, et des milliers de migrants et de réfugiés seront laissés à la dérive dans la Méditerranée », a déclaré Elisa De Pieri, chargée de recherches sur l’Italie à Amnesty International.
« La proposition du gouvernement espagnol d’accueillir l’Aquarius constitue un geste de solidarité louable, mais il souligne également l’indifférence calculée des autorités italiennes et maltaises. Cela crée un précédent qui va inévitablement coûter des vies. »
Complément d’information
Le prochain Conseil Européen à la fin du mois de juin offrira une opportunité à l’Italie de contester les règles actuelles du système d’Asile européen.