« Jusqu’à 67 personnes sont mortes au lendemain du scrutin du mois d’août – la plupart abattues et tuées par la police. Les tensions étant toujours très vives, la menace est réelle que de nouvelles effusions de sang ne ternissent le nouveau scrutin. Nous demandons à la police de ne faire usage de la force qu’en dernier recours. Il faut empêcher que les homicides illégaux imputables à la police et d’autres violations des droits humains ne se répètent », a déclaré Justus Nyang’aya, directeur d’Amnesty International Kenya.
Dans la matinée du 26 octobre, les chercheurs d’Amnesty International ont vu au moins une dizaine de jeunes hommes dans le bidonville de Kibera, à Nairobi, tenter de bloquer l’accès à un bureau de vote. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.
D’autres quartiers de la capitale où les chercheurs se sont rendus dans la matinée semblaient calmes. Amnesty International continuera de suivre la situation.