Le 28 septembre, journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement, des sympathisants d’Amnesty International dans plus de 20 pays demanderont aux gouvernements de cesser de considérer les femmes et les jeunes filles qui souhaitent interrompre leur grossesse comme des criminelles.
Des dizaines de milliers de femmes meurent chaque année et des millions d’autres souffrent de complications à cause de lois restrictives qui contraignent les femmes et les jeunes filles à recourir à des avortements à risque.
Des porte-parole d’Amnesty International sont disponibles pour évoquer la criminalisation de l’avortement dans le monde.
Parmi les sujets pouvant être abordés figurent :
Monde : 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l’avortement est interdit, limité ou inaccessible.
Amérique latine : le Chili, Haïti, le Honduras, le Nicaragua, le Salvador et le Suriname interdisent l’avortement. Toutefois, le Chili est sur le point d’inverser la tendance et de dépénaliser l’avortement.
Europe : en Irlande, le développement d’un mouvement en faveur d’une réforme de la législation sur l’avortement. L’Irlande est le
Événements prévus :
Le 26 septembre se tiendra la quatrième
Complément d’information
Quelques faits et chiffres sur l’avortement
• Plus de 14 millions d’adolescentes accouchent chaque année dans le monde, principalement à la suite d’un viol ou d’une grossesse non désirée.
• 215 millions de femmes n’utilisent pas de contraceptifs alors qu’elles souhaitent retarder leurs grossesses ou ne plus avoir d’enfants.
• L’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 22 millions d’avortements à risque ont lieu dans le monde chaque année, entraînant 47 000 décès et plus de 5 millions de cas de complications.
• Les avortements à risque sont l’une des principales causes de mortalité pour les jeunes filles de 15 à 19 ans dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.