L’investiture du nouveau président offre une chance de reconstruire le pays

« Annoncé pour cette année, le retrait des soldats de la force Sangaris, déployée par la France en République centrafricaine, doit inciter le Conseil de sécurité des Nations unies à faire en sorte que les casques bleus de la MINUSCA soient bien mieux équipés pour protéger les civils et promouvoir la justice  », a déclaré Stephen Cockburn, directeur adjoint du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique centrale et de l’Ouest.

« L’investiture du nouveau président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, mercredi 30 mars offre une chance de reconstruire et stabiliser le pays, notamment en traduisant en justice les personnes soupçonnées d’avoir commis des violations graves des droits humains. Mais pour ce faire, la République centrafricaine a besoin que la communauté internationale renforce le soutien qu’elle lui fournit, notamment en veillant à ce que la force de maintien de la paix soit suffisamment équipée pour prévenir et contenir d’éventuelles violences de grande ampleur. »

Concernant les informations attribuant de nouvelles agressions sexuelles à des éléments des forces internationales en République centrafricaine, Stephen Cockburn a ajouté :

« L’impunité pour les violations des droits humains n’a pas lieu d’être, en particulier lorsqu’il s’agit de graves allégations d’abus sexuels. Il est encourageant que les Nations unies aient diligenté des enquêtes mais s’il existe suffisamment d’éléments de preuve, elles doivent déboucher sur l’ouverture de poursuites pénales contre les auteurs présumés, afin de garantir que les victimes obtiennent justice et de prévenir de nouveaux abus. »

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