Sri Lanka : Les droits humains ne doivent pas devenir un dommage collatéral de la crise politique

Une crise politique s’est déroulée le week-end du 27 et 28 octobre au Sri Lanka.

« Les droits humains ne doivent pas devenir un dommage collatéral de la crise politique au Sri Lanka. Les autorités doivent veiller à ce que les libertés fondamentales soient respectées et protégés durant cette période. La population doit être autorisée à exercer ses droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association », a déclaré Minar Pimple, directeur général des Opérations mondiales au sein d’Amnesty International.

Amnesty International est également préoccupée par les informations selon lesquelles des journalistes travaillant pour des organes de presse d’État auraient fait l’objet de menaces, d’intimidations et de harcèlement.

« Tous les journalistes doivent pouvoir faire leur travail librement et sans crainte. Les autorités sri-lankaises ont le devoir de veiller à leur sécurité et à leur bien-être », a déclaré Minar Pimple.

Complément d’information

Vendredi 26 octobre 2018 dans la soirée, l’ancien président Mahinda Rajapaksa a prêté serment en tant que Premier ministre auprès du président Maithripala Sirisena. Ranil Wickremasinghe, qui avait été nommé Premier ministre à la suite des élections précédentes en 2015, maintient qu’il est toujours l’occupant légitime de ce poste au regard de la Constitution.

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