Les membres du personnel d’Amnesty International ont été libérés, mais les militants égyptiens sont toujours détenus

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

5 février 2011
- Index AI : PRE01/045/2011

Deux membres d’Amnesty International qui s’étaient rendus en Égypte pour mener des recherches, ainsi que trois autres défenseurs des droits humains et journalistes, ont été libérés par la police militaire égyptienne tard dans la soirée du vendredi 4 février, après avoir passé un jour et demi en détention.

Ces cinq personnes comptaient parmi les quelque 35 militants des droits humains, avocats et journalistes égyptiens et étrangers arrêtés jeudi dans le cadre d’un raid mené par la police militaire dans les locaux du Centre Hisham Moubarak pour le droit au Caire.

Aucun des ressortissants égyptiens n’a été libéré. Amnesty International pense qu’ils sont détenus au secret au camp 75, un camp de la police militaire installé à Manshiyet el Bakri, dans les environs du Caire.

« Nous sommes profondément soulagés d’apprendre la libération de nos collègues et des personnes relâchées avec eux, a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International. Toutefois, il est totalement scandaleux que les militants égyptiens arrêtés au même moment n’aient pas été remis en liberté.
« Aucune justification ne saurait étayer leur maintien en détention. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition, et doivent pouvoir retourner auprès de leur famille en toute sécurité. »

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