En réaction à l’arrestation du propriétaire de MoAfrika FM, Candi Ramainoane, à la suite de la fermeture de la station de radio cette semaine, Muleya Mwananyanda, directrice adjointe pour l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« La fermeture de MoAfrika FM et l’arrestation le 15 septembre de son directeur Candi Ramainoane témoignent d’une chasse aux sorcières destinée à harceler et intimider la presse au Lesotho.
« L’accusation de diffamation portée à son encontre, injuste et cynique, adresse un avertissement aux autres propriétaires de médias et journalistes quant aux conséquences auxquelles ils s’exposent en adoptant des positions critiques vis-à-vis du gouvernement.
« Candi Ramainoane doit être libéré immédiatement et sans condition et doit être autorisé à faire son travail. En outre, il faut permettre à MoAfrika FM de reprendre ses programmes sans délai. »
Candi Ramainoane et MoAfrika FM sont pris pour cibles en raison de leur couverture critique des affaires politiques du Lesotho.