L’organisation est préoccupée par les éléments qu’elle a recueillis jusqu’à présent sur les conséquences éventuelles d’une telle mesure, à savoir les restrictions imposées aux réfugiés en ce qui concerne l’alimentation, l’énergie, l’eau, les soins médicaux et les transports, ainsi que la dégradation de l’état psychologique de ces personnes.
Il faut que les autorités australiennes et papouanes-néo-guinéennes respectent les droits des intéressés et évitent d’exacerber les tensions déjà extrêmes.
« Les membres des forces de sécurité de Papouasie-Nouvelle-Guinée et les agents de sécurité appartenant à des entreprises privées, qu’ils soient papouans-néo-guinéens ou étrangers, sont tous tenus de remplir leurs obligations internationales et de s’abstenir d’avoir recours à une force excessive, a déclaré Kate Schuetze, spécialiste du Pacifique à Amnesty International.
« Les autorités australiennes et papouanes-néo-guinéennes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les violences contre des réfugiés et assurer la sécurité de ces personnes. »
Amnesty International appelle l’État australien à assumer ses responsabilités en protégeant les droits humains de tous les réfugiés qui relèvent de sa compétence et à cesser d’utiliser des centres de traitement des demandes d’asile situés hors de ses frontières.
Les chercheurs de l’organisation resteront sur le terrain dans les jours à venir et suivront la situation en tant qu’observateurs.