« Hugo López-Gatell Ramírez a clairement indiqué que la distanciation sociale constitue la meilleure façon de se protéger contre une contamination au COVID-19 ; par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a publiquement déclaré que les personnes migrantes faisaient partie des populations les plus vulnérables. Or, le fait que l’Institut national des migrations n’a pas pris de mesures décisives visant à protéger la vie et la santé des personnes placées en détention pour des motifs de migration est extrêmement préoccupant, a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
« Amnesty International s’inquiète de constater qu’en dehors des annonces des autorités mexicaines concernant des mesures de protection de la santé des personnes migrantes, concrètement, l’Institut national des migrations met constamment la vie de ces personnes en danger soit en les maintenant en détention soit en les abandonnant aux frontières du pays.
« Amnesty International demande à Hugo López-Gatell Ramírez de recommander publiquement à l’Institut national des migrations de libérer immédiatement toutes les personnes détenues pour des motifs de migration et de fournir un accès à un logement et à des services de santé aux personnes migrantes ou réfugiées au Mexique, afin de les protéger contre le risque de contamination au COVID-19 », a déclaré Erika Guevara Rosas.