À la suite de l’adoption par le Parlement angolais, le 20 juillet, d’une loi d’amnistie, Amnesty International a déclaré :
« L’amnistie accordée aux 17 militants déclarés coupables d’avoir assisté à un rassemblement à Luanda en juin 2015 pour débattre de préoccupations en matière de politique et de gouvernance relatives au pays, doit comprendre l’annulation totale de leur déclaration de culpabilité. Ces personnes n’ont commis aucun crime. Elles n’auraient jamais dû être inculpées, a déclaré Muleya Mwananyanda, directrice régionale adjointe pour l’Afrique australe à Amnesty International.
« La déclaration de culpabilité prononcée contre Fernando Mapanda, qui suivait leur procès et qui a été déclaré coupable d’atteinte à l’autorité du tribunal, doit également être annulée. Cet homme est un prisonnier d’opinion.
« La déclaration de culpabilité prononcée contre ces militants est un coup porté à la justice car ils ont été arrêtés uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et de réunion. »
Complément d’information
Ces 17 personnes ont été déclarées coupables le 28 mars et condamnées à des peines allant de deux à huit ans et demi d’emprisonnement, à l’issue d’un procès manifestement inique non conforme aux normes d’équité.