Mobilisation de militants pour la visite du président al-Sissi au Palais royal

Visite al-Sissi

Ce mercredi 16 février, à l’occasion de la réception par le roi Philippe – et en présence d’un·e membre du gouvernement fédéral – du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Palais royal, des militant·es d’Amnesty International, du Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS), de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et d’autres organisations se mobiliseront à la place du Trône pour notamment rappeler que les autorités égyptiennes sont responsables de la pire crise des droits humains de l’histoire récente du pays – une bannière frappée du hashtag #NoRedCarpet4Sisi sera ainsi déployée.

À cette occasion, un podium sera installé où prendront la parole Souheila Yildiz, compagne belge d’un étudiant détenu arbitrairement (Ahmed Samir Santawy) en raison de ses recherches universitaires sur les droits des femmes et la religion ; Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH ; Philippe Hensmans et Wies De Graeve, respectivement directeurs de la section belge francophone et de la section flamande d’Amnesty International ; Miguel Martín Zumalacárregui, responsable de l’OMCT à Bruxelles ; etc.

Parallèlement, les militant·es appelleront une nouvelle fois à la libération immédiate – tout comme une septantaine d’organisations et l’ensemble des rectrices et recteurs des universités belges – d’Ahmed Samir Santawy, injustement détenu depuis un an. Pour cela, il·elles dresseront une vingtaine de silhouettes grandeur nature à l’effigie de l’étudiant égyptien et déploieront une bannière sur laquelle sera inscrit : « Free Ahmed ». Des pancartes présentant les photos d’autres personnes injustement détenues en Égypte seront également arborées.

Depuis la prise de pouvoir du président al-Sissi, la situation des droits humains en Égypte n’a cessé de se dégrader. Toute forme de dissidence y est brutalement et systématiquement réprimée ; les autorités égyptiennes ont ainsi placé en détention arbitraire des milliers de personnes considérées comme dissidentes, dont un grand nombre de défenseur·es des droits humains, de journalistes, d’avocat·es, de personnalités politiques d’opposition, etc. Un grand nombre d’entre elles sont maintenues en détention provisoire – dans des conditions inhumaines – pour une durée indéterminée ou purgent des peines prononcées à l’issue de procès manifestement inéquitables. Ces violations des droits humains ont par ailleurs lieu dans un contexte où la torture reste une pratique courante dans les lieux de détention officiels et non officiels.

Informations pratiques

  • Quand ? Ce mercredi 16 février, à 14 h.
  • Où ? Place du Trône (à hauteur de la statue équestre de Léopold II), à 1000 Bruxelles.
  • Qui ? Souheila Yildiz, compagne belge d’un étudiant détenu arbitrairement en raison de ses recherches universitaires ; Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH ; Philippe Hensmans et Wies De Graeve, respectivement directeurs de la section belge francophone et de la section flamande d’Amnesty International ; Miguel Martín Zumalacárregui, responsable de l’OMCT à Bruxelles ; etc.
  • Quoi ? Mobilisation en marge de la visite du président al-Sissi au Palais royal durant laquelle diverses personnalités prendront la parole sur un podium. Des bannières et une vingtaine de silhouettes seront disposées sur la place afin de dénoncer la crise des droits humains en Égypte et réclamer la libération d’un prisonnier d’opinion égyptien.
Toutes les infos
Toutes les actions

L’avortement est un droit. Parlementaires, changez la loi !

L’avortement est un droit humain et un soin de santé essentiel pour toute personne pouvant être enceinte. Ceci sonne comme une évidence ? Et bien, ce n’est pourtant pas encore une réalité en (…)

2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit