Index AI : ASA 16/022/2003
ÉFAI
Lundi 1er septembre 2003
FLASH
Hier, dimanche 31 août 2003, le Département d’État américain a fait une
déclaration indiquant que Daw Aung San Suu Kyi, dirigeante de la National
League for Democracy (NLD, Ligue nationale pour la démocratie), avait entamé
une grève de la faim pour protester contre sa détention qui dure depuis
trois mois. Amnesty International est vivement préoccupée et demande au
gouvernement militaire au pouvoir, le State Peace and Development Council
(SPDC, Conseil national pour la paix et le développement), de la libérer
immédiatement et sans condition.
« La prisonnière d’opinion Daw Aung San Suu Kyi n’aurait jamais dû être
arrêtée. Le SPDC doit la remettre en liberté et lui garantir des soins
médicaux et une protection appropriés », a déclaré Amnesty International.
Tandis que l’organisation n’est pas en mesure de confirmer ces informations,
elle demeure profondément préoccupée par la sécurité de Daw Aung San Suu
Kyi, détenue au secret dans un lieu inconnu. Le 29 juillet, le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) lui a rendu visite. On croit savoir
que c’est son dernier contact avec le monde extérieur.