Nations unies : Le veto de la Russie équivaut à un « feu vert pour les crimes de guerre »

À la suite de l’utilisation par la Russie de son droit de veto au Conseil de sécurité pour empêcher une prolongation d’un an du mécanisme d’enquête conjoint chargé d’établir les responsabilités dans les attaques chimiques en Syrie

« Pour la neuvième fois, la Russie a utilisé son droit de veto pour protéger son allié, le gouvernement syrien, des sanctions qu’il pourrait se voir infliger pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis depuis le début du conflit, il y a plus de six ans. a déclaré Sherine Tadros, responsable du Bureau d’Amnesty International auprès de l’ONU à New York

« En empêchant la prolongation du mandat de l’enquête sur les attaques chimiques, les autorités russes portent un énorme coup à la justice en Syrie et montrent une nouvelle fois leur indifférence cynique à l’égard de toutes les personnes tuées et blessées dans ces attaques.

« Cette utilisation abusive répétée du droit de veto est devenue l’équivalent d’un feu vert pour les crimes de guerre, en permettant à toutes les parties impliquées dans le conflit en Syrie d’agir en toute impunité et au mépris du droit international, tandis que les civils le paient de leur vie.

« Le secrétaire général des Nations unies et les membres du Conseil de sécurité ne peuvent plus rester les bras croisés alors que ce dernier est transformé en instrument de gesticulations politiques entre ses membres permanents et qu’il échoue systématiquement à appliquer les résolutions adoptées pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité. »

Toutes les infos
Toutes les actions
2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit