« La répression de la population civile et la violation du droit de manifester au Nicaragua sont inacceptables. La mort de la Brésilienne Raynéia Gabrielle Lima intervient à un moment où la violence de la répression monte d’un cran à travers le pays. Nous condamnons les violations des droits humains commises par la police et les groupes armés pro-gouvernementaux au Nicaragua, a déclaré Jurema Werneck, directrice d’Amnesty International Brésil.
« Environ 300 personnes ont été tuées depuis le début de la répression en avril. Amnesty International rappelle que tous les États peuvent soumettre à leur juridiction les responsables présumés des crimes commis au Nicaragua. Ces homicides ne peuvent demeurer impunis », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International.