Le 21 février 2013, cela faisait un an que les Pussy Riot ont chanté un morceau contestataire dans la principale cathédrale orthodoxe de Moscou pour protester contre les élections injustes qui ont conduit à la victoire de Poutine. Depuis ces douze derniers mois, Amnesty International organise différentes actions de soutien aux chanteuses punks. À cette occasion, Amnesty International donnait rendez-vous avec le groupement « Tricot Trottoir » pour une activité de tricot sous le slogan « Tricotons pour la liberté ».
C’était une action de solidarité pour les deux filles des Pussy Riot encore emprisonnées. Amnesty demande que Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova soient libérées immédiatement et sans conditions. Quant à la condamnation avec sursis d’Ekaterina Samoutsevitch, elle doit être annulée.
Nadia des Pussy Riot vous a écrit depuis son camp de travail de la république de Mordovie !
"Chers membres d’Amnesty International,
Un immense merci pour votre soutien et votre participation active dans le cadre de notre affaire, et de celles de tant d’autres prisonniers d’opinion. Lorsque vous êtes en détention, la seule chose au monde qui vous reste à l’esprit, c’est de savoir que des gens se préoccupent de votre sort.
Un grand bonjour à tous ceux qui m’ont envoyé leurs salutations et des mots de soutien. Être capables d’empathie, essayer de se comprendre mutuellement, et – d’après les Écritures - ne pas juger et pardonner, c’est ce qui nous rend humains.
Je suis fière de vous tous et je vous serre la main.
Bien à vous,
Nadia Tolokonnikova
PS. J’attends vos lettres avec impatience !"