« Après avoir lancé officiellement le projet AMNESTY-HU.R.R.A en mars dernier à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons le grand plaisir d’annoncer la mise en vente de ces œuvres originales dont seul un échantillon avait été jusqu’à maintenant dévoilé. Outre leur dimension artistique, ces œuvres se veulent les véhicules d’un propos puissant et un outil de défense de l’un des droits humains les plus attaqués au monde », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
Soutien de personnalités de Belgique et d’ailleurs
Depuis la présentation de cet ambitieux projet, la campagne AMNESTY-HU.R.R.A a suscité en Belgique l’enthousiasme de plusieurs figures publiques engagées dans la défense et la promotion des droits sexuels et reproductifs.
Maïté Meeus, fondatrice de #BalanceTonBar [1], a ainsi déclaré : « cette année, nous avons assisté à un terrible recul des droits des femmes de par le monde. Un accès sûr à l’avortement est un droit fondamental, garant de la dignité humaine. C’est pour cette raison que je suis fière de me joindre au combat et de soutenir la campagne AMNESTY-HU.R.R.A. » La présidente du Conseil des Femmes francophones de Belgique et députée fédérale Sophie Rohonyi a pour sa part tenu à remercier Amnesty International pour ce rappel de « l’importance fondamentale du droit à l’avortement à travers cette campagne novatrice. » Enfin, Bénédicte Linard, ministre notamment de la Santé, de la Culture et des Droits des Femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a quant à elle voulu insister sur le rôle essentiel de la culture : « cette campagne montre à quel point la culture permet de défendre un droit fondamental qui est le droit à l’avortement. »
AMNESTY-HU.R.R.A a également trouvé un écho favorable hors des frontières belges et touché plusieurs personnalités de différents continents qui ont voulu mettre leur notoriété au service de cette campagne. Parmi elles : Mariela Belski [2], directrice de la section argentine d’Amnesty International et leader du mouvement qui a permis le changement de la loi sur l’avortement en Argentine ; la princesse Esther Kamatari [3], membre de la famille royale du Burundi, militante des droits des femmes et égérie de marques comme Yves Saint-Laurent et Dior ; Natasha Halevi [4], actrice, réalisatrice et militante américaine qui a notamment participé à l’élaboration du film Give Me an A [5], lequel se veut une réponse à la décision en juin 2022 de la Cour suprême des États-Unis d’annuler la protection du droit à l’avortement dans tout le pays.
Une première mondiale : une expo-manifestation dans le metaverse
Au-delà du monde « réel », la section belge d’Amnesty International et la maison d’édition d’art numérique Witloof [6] – qui coédite les œuvres d’AMNESTY-HU.R.R.A – se réjouissent d’avoir également mis en place un partenariat avec The Sandbox [7], leader mondial du metaverse, qui a décidé de soutenir la campagne.
The Sandbox organise ainsi à partir de ce jeudi 11 mai à 15 h sur « Wistaverse », son espace citoyen, une exposition/manifestation [8] relative à la défense du droit à l’avortement, laquelle durera une dizaine de jours et pourra être accessible via le site de The Sandbox [9].
« En utilisant un avatar, Wistaverse permet une participation universelle et un accès aux manifestations, même dans les régimes autoritaires », indique Grégoire Laugier, le créateur de Wistaverse.
Même enthousiasme du côté du Chief Operating Officer et co-fondateur de The Sandbox, Sébastien Borget : « avec plus de 4,5 millions de membres, nous sommes impatient·es de voir notre communauté annoncer, organiser et suivre des actions sociales pour susciter des changements dans The Sandbox et dans le monde réel. »
Les œuvres numériques AMNESTY-HU.R.R.A peuvent être acquises pour 82 € (90 $) sur le site dédié amnesty-hurra.com ou via l’événement digital de The Sandbox.