« Ces morts tragiques sont un rappel douloureux des menaces qui continuent de peser sur la minorité hazara de Quetta. Prises pour cible en raison de leur religion par des groupes armés sectaires, ces personnes subissent depuis plusieurs années des tragédies comme celle qui vient de se produire. À chaque fois, des promesses sont faites, garantissant que plus d’actions seront mises en œuvre pour les protéger, et à chaque fois, ces promesses ne se concrétisent pas, a déclaré Omar Waraich, directeur adjoint du bureau régional d’Amnesty International en Asie du Sud.
« Le gouvernement du Premier ministre Imran Khan s’est engagé à protéger tous les groupes religieux du pays. Ces engagements doivent désormais se traduire dans une législation permettant de protéger pleinement les Hazaras de Quetta, mettant ainsi fin à plus d’une décennie de carnage qui a profondément marqué leur communauté. »