PARLER EN CODE, VIVRE EN EXIL ET ENFLAMMER LA SCÈNE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU . La nouvelle chanson et vidéo d’Amnesty International, The Price of Silence, lance un appel urgent en faveur des droits humains universels

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Maxi-CD en exclusivité sur iTunes disponible dans le monde entier le 9 décembre

Laurence Fishburne, Stephen Marley, Natalie Merchant, Angélique Kidjo et Aterciopelados fêtent le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

New York – Une jeune femme, escaladant l’Himalaya en portant son tout jeune fils, fuit le camp de travail chinois où elle est née. Un garçon, contraint de combattre dans le cadre de la guerre civile sanglante auSoudan dès l’âge de six ans, se retrouve dans un camp de réfugiés où il regagne sa dignité, mais pas son enfance. Une chanteuse qui ne mâche pas ses mots se voit forcée de quitter le Zimbabwe à la suite d’intimidations policières lors de ses concerts, sur fond de répression politique et économique généralisée.

Voici quelques-unes des histoires vécues par les artistes qui ont collaboré à The Price of Silence pour célébrer le 60e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Ce projet est produit par Link TV : Television Without Borders.

La chanson, inspirée de Canción Protesta, pour laquelle le groupe colombien Aterciopelados a remporté un Grammy Award, est produite par Andres Levin, cofondateur du label Music Has No Enemies.

Réalisée par Joshua Atesh Litle, la vidéo, qui se déroule à l’Assemblée générale des Nations unies, est un plaidoyer pour renouveler de toute urgence l’engagement envers les droits humains à l’échelon international.

Soixante ans après son adoption, la Déclaration universelle des droits de l’homme a prouvé qu’elle était un réel outil de changement, qui a contribué à jeter les fondations des mouvements de défense des droits humains du monde entier, a déclaré Larry Cox, directeur exécutif de la section américaine d’Amnesty International. Pourtant, chaque jour, partout dans le monde, en d’innombrables circonstances, les droits fondamentaux sont foulés aux pieds. Nous pouvons changer le cours des choses à la seule condition de faire entendre nos voix à l’unisson, avant de passer fermement à l’action. Amnesty International a démontré que les organisations de militants peuvent faire changer le monde. Dans cette vidéo, nous appelons les citoyens de toute la planète à redire leur engagement en faveur de la justice pour tous.

Servi par un rythme irrésistible, The Price of Silence rassemble des poids lourds de la musique originaires des quatre coins du globe, tous militants, dont des musiciens qui ont vu leurs libertés fondamentales piétinées. Stephen Marley (Jamaïque), Natalie Merchant (États-Unis), Julieta Venegas (Mexique), Aterciopelados (Colombie), Chali 2na du groupe Jurassic 5 (États-Unis), Angélique Kidjo (Bénin), Chiwoniso (Zimbabwe), Emmanuel Jal (Soudan), Yungchen Lhamo (Tibet/États-Unis), Hugh Masekela (Afrique du Sud), Natacha Atlas (Royaume-Uni/Égypte), Rachid Taha (Algérie/France), Kiran Ahluwalia (Canada/Inde) et Cucu Diamantes et Pedro Martinez du groupe Yerba Buena (États-Unis/Cuba). L’acteur Laurence Fishburne introduit la chanson avec un prologue composé pour la vidéo par la poétesse Alicia Partnoy, qui a passé deux ans dans les geôles argentines pendant la guerre sale .

Plus fascinante encore que la liste des musiciens qui ont fait don de leur talent pour ce projet, la liste muette de ceux qui souhaitaient y participer. Nous avons contacté des artistes qui voulaient participer, mais n’ont finalement pas pu s’associer à ce projet parce qu’eux-mêmes ou leur famille auraient été en danger, a expliqué Steven Lawrence, vice-président pour la programmation musicale et culturelle de Link TV, qui a mis au point et produit la vidéo. Il était même impossible, avec un musicien d’Asie centrale que je ne nommerai pas, de mentionner directement le projet dans nos courriers électroniques en raison de la surveillance exercée par le gouvernement. Nous avons dû communiquer par code.

Premier artiste ayant commencé à travailler sur le projet, Emmanuel Jal, rappeur soudanais et ancien enfant soldat, a enregistré le lendemain de son témoignage devant l’Assemblée générale de l’ONU sur son enfance violente et volée. Son plaidoyer personnel a donné le la à toute la suite. Tandis que des artistes comme Emmanuel Jal, Angélique Kidjo, Natalie Merchant, Aterciopelados et Stephen Marley (deuxième fils de Bob) abordent les droits humains de manière directe, bien d’autres s’expriment à travers le prisme de leur langue et tradition.

L’exilé tibétain Yungchen Lhamo chante une prière bouddhiste pour la paix. Le chanteur zimbabwéen Chiwoniso pousse un cri en faveur de la liberté en shona. Rachid Taha et Kiran Ahluwalia entremêlent leurs voix, chantant respectivement en arabe et en ourdou, plus tard rejoints par Natacha Atlas qui enrichit le morceau de son étonnant mélisme arabe. Yerba Buena ajoute à l’ensemble une joyeuse psalmodie en yoruba. Tandis qu’Andrea Echeverri d’Aterciopelados a composé un refrain et deux strophes en espagnol, qu’elle interprète en compagnie de Julieta Venegas.

Emmanuel Jal n’est pas le seul maître de cérémonie (MC) dans The Price of Silence. Hugh Masekela, emblème sud-africain du jazz, exilé loin de sa terre pendant des années durant l’apartheid, psalmodie lui aussi du rap, filmé sur les toits de Johannesburg. Et l’artiste hip-hop américaine Chali 2na, de sa voix de basse pénétrante, exhorte les délégués des Nations unies à se lever comme un seul homme et à mettre fin aux meurtres et au génocide . The Price of Silence ne s’attache pas seulement à mettre le doigt sur les torts, mais surtout à exprimer toute la force qu’a l’esprit humain pour les chanter et y remédier.

Les artistes abordent des sujets difficiles et douloureux. Pourtant, il se dégage de leur interprétation une force positive et tournée vers la vie, la vidéo transformant le hall de l’Assemblée générale de l’ONU en une piste de danse pour les droits fondamentaux universels. Dans la vidéo, les délégués des Nations unies, émus par le message des musiciens, commencent par écouter, avant de se laisser peu à peu emporter par l’énergie et le message de la chanson, et finissent par danser et chanter en chœur.

La vidéo sera disponible à partir de la première semaine de décembre, en ligne et lors d’événements organisés partout dans le monde, notamment lors d’une rencontre du mouvement The Elders à Paris, le 6 décembre, pour célébrer la campagne Je crois que tout homme a des droits, en présence de la secrétaire générale d’Amnesty International Irene Khan, de l’ancien président américain Jimmy Carter, de Mary Robinson et d’autres dirigeants internationaux.

Produit pour Amnesty International par Link TV:Television Without Borders.
Réalisé par Joshua Atesh Litle
Producteur : Steven Lawrence
Producteur en ligne : Michael Owen
Producteur associé : Michal Shapiro
Producteur musical : Andres Levin pour Music Has No Enemies
Productrice musicale exécutive : Pilar O’Leary de Music Has No Enemies, avec le soutien de l’équipe de Paloma Blanca Creative Enterprises
Assemblée générale de l’ONU numérique réalisée par The Syndicate
Effets visuels supplémentaires avec l’aimable autorisation de Phoenix Editorial Designs

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