Index AI : ACT 79/009/2003
ÉFAI
Vendredi 31 octobre 2003
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
En dépit des progrès réalisés dans le cadre du Processus de Kimberley en vue d’une surveillance internationale du commerce des diamants bruts, aucune disposition pour un contrôle régulier et impartial de tous les participants n’est encore approuvée.
Au premier rang des préoccupations de la réunion qui s’est tenue cette semaine à Sun City (Afrique du Sud) figurait la question cruciale de la surveillance. Les organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que plusieurs pays et le Conseil mondial du diamant, ont proposé un système de surveillance régulière qui aurait pu s’étendre à tous les pays participants d’ici quatre ans.
« Nous sommes très déçus qu’il n’ait pas été adopté. Toutefois, nous reconnaissons que l’adoption en séance plénière d’un tel système, qui prévoit que les pays peuvent se porter volontaires pour être contrôlés, représente un grand pas en avant », ont indiqué un certain nombre d’ONG dans une déclaration commune.
Ces ONG se félicitent de ce que plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo (Brazzaville), se sont déclarés prêts à accueillir une mission d’examen de surveillance.
Pour préserver l’efficacité et la crédibilité du système de certification du Processus de Kimberley, il est essentiel d’adopter un mécanisme de surveillance et de contrôle à l’échelle du système, permettant ainsi de mettre fin au négoce des « diamants de la guerre » et de gagner la confiance des clients
Amnesty International
ActionAid Royaume-Uni
Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP, République démocratique du Congo)
Fatal Transactions/ Netherlands institute for Southern Africa (NIZA)
Global Witness
Partenariat Afrique Canada
World Vision