Les autorités ougandaises doivent endiguer les violations des droits humains qui ont entaché la période électorale et continuent d’être perpétrées depuis lors, a déclaré Amnesty International mercredi 11 mai, alors que le président Yoweri Museveni s’apprête à entamer son cinquième mandat de cinq ans.
« L’investiture du président Museveni aura pour toile de fond une répression du droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion, a déclaré Muthoni Wanyeki, directeur du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.
« La détention arbitraire d’opposants politiques et de certains de leurs partisans, l’interdiction faite récemment aux médias de couvrir en direct les activités de l’opposition et l’interruption violente de rassemblements pacifiques organisés par l’opposition à la veille de l’élection, et depuis le scrutin, non seulement constituent une violation de la Constitution mais vont aussi à l’encontre des obligations régionales et internationales de l’Ouganda en matière de droits humains. »
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