En réaction à la décision de la CEDH qui a jugé que la loi russe sur la « propagande homosexuelle » était discriminatoire, Denis Krivosheev, directeur adjoint de la recherche pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :
« Cette législation a toujours été ni plus ni moins homophobe. »
« La loi est ouvertement discriminatoire et viole le droit à la liberté d’expression. Son adoption a participé à créer un climat d’homophobie et de violence à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées en Russie. »
« Nous nous réjouissons d’autant plus de la décision de ce mardi 20 juin, qu’il y a urgence à enquêter sur l’effroyable campagne d’enlèvements de masse et de torture d’hommes perçus comme étant gays en Tchétchénie. »
« Nous renouvelons nos appels aux autorités russes pour leur demander d’abroger leur législation homophobe, de mettre fin aux pratiques discriminatoires et de respecter pleinement le droit à la liberté d’expression de chacun. Les autorités doivent également enquêter efficacement sur toutes les affaires de violence homophobe en Russie. »