« Le déploiement ostentatoire de policiers et de militaires au sein de l’Assemblée législative nous rappelle des époques sombres de l’histoire du Salvador et doit alerter la communauté internationale sur l’avenir des droits humains dans le pays. Le président Nayib Bukele doit protéger l’important héritage des accords de paix », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
« Les nombreuses allégations selon lesquelles des tireurs d’élite seraient postés aux alentours de l’Assemblée législative, la présence militaire injustifiée et les restrictions de la liberté de la presse pourraient marquer l’ouverture d’une voie dangereuse pour les institutions et pour les droits humains dans le pays. »
« Le gouvernement et l’Assemblée législative doivent veiller à ce que leurs décisions soient prises dans le respect des normes nationales et internationales, sans mettre en danger les institutions, qui doivent être au service des droits humains de toutes les personnes sans distinction. La population salvadorienne ne mérite pas de revivre les années de tragédie et de violences étatiques. »