« À la fin de la semaine, le monde a été témoin d’une nouvelle tentative des autorités salvadoriennes de ramener le pays à un moment de son histoire où les droits humains étaient bafoués quotidiennement », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
« L’indépendance de la justice est fondamentale dans tout État qui dit respecter les droits humains. En l’attaquant, l’Assemblée législative affiche devant le monde entier son mépris pour ces droits, notamment en ce qui concerne l’accès à la justice.
« Le président salvadorien a clairement indiqué qu’il ne permettra pas un examen international. Ce faisant, il oublie que l’État salvadorien est tenu de respecter les obligations en matière de droits humains qu’il a souscrites. La communauté internationale doit de toute urgence réagir de façon ferme et résolue face aux événements de ce mois de mai.
« En cette période sombre, nous réaffirmons notre engagement à dénoncer tous les abus et à nous tenir aux côtés du peuple salvadorien. Aucun acteur politique ne peut en cette fin de semaine revendiquer une quelconque victoire : c’est la société salvadorienne dans son ensemble qui est perdante. »