« C’est avec un grand soulagement que nous avons appris que Maira Verónica Figueroa Marroquín a bénéficié d’une réduction de peine et qu’elle est maintenant libre, mais cette affaire n’en reste pas moins une tragédie. Le fait que Maira a passé 15 ans derrière les barreaux et qu’on lui a dérobé presque la moitié de sa vie illustre de façon désolante tout ce qui ne va pas dans le système judiciaire du Salvador » a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
« L’interdiction absolue de l’avortement au Salvador est cause de souffrances pour d’innombrables femmes et filles ainsi que pour leurs proches, et elle viole clairement leurs droits fondamentaux. Le Salvador doit dépénaliser l’avortement sans délai, et relâcher immédiatement et sans condition toutes les femmes et les filles emprisonnées pour avoir recouru à un avortement ou en raison de complications obstétriques. »