« Les mesures visant des journalistes et des ONG en raison d’accusations absurdes de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme constituent de flagrantes manœuvres d’intimidation et le dernier épisode en date d’une campagne persistante menée par les autorités serbes pour réduire au silence les personnes qui les critiquent, a déclaré Nils Muiznieks, directeur pour l’Europe à Amnesty International.
« Ce genre d’enquête arbitraire visant de façon spécifique les personnes qui critiquent le gouvernement sape le droit à la liberté d’expression et menace la liberté de la presse. Ces enquêtes doivent être abandonnées. »
Complément d’information
Le ministère des Finances a demandé des informations bancaires à 20 personnes et 37 ONG et institutions, notamment le Réseau de journalisme d’investigation des Balkans (BIRN), les deux principales associations serbes de journalistes, et des organisations de défense des droits telles que le Comité Helsinki pour les droits de l’homme et Civic Initiatives.