« Les conclusions du rapport, qui dénoncent de nouvelles atrocités – hommes castrés, femmes violées en réunion, enfants forcés à assister au viol de leur mère et garçons obligés à violer des membres de leur famille – doivent faire l’effet d’un électrochoc et inciter la communauté internationale à s’attaquer rapidement aux terribles violations des droits humains qui se poursuivent avec la même intensité depuis le début du conflit au Soudan du Sud, il y a quatre ans » a déclaré Seif Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.
« Elles soulignent combien il est nécessaire de créer le tribunal hybride pour le Soudan du Sud et de renouveler le mandat de la Commission des droits de l’homme, qui arrivera à échéance en mars. La tragédie des droits humains au Soudan du Sud doit demeurer au centre de l’attention de la communauté internationale si celle-ci entend trouver une solution. »
Le rapport est l’aboutissement de plusieurs mois de recherches menées par des enquêteurs de l’ONU sur les atteintes manifestes aux droits humains au Soudan du Sud.
Amnesty International a déjà recueilli des éléments sur des cas de violences sexuelles commises dans le contexte du conflit au Soudan du Sud, y compris dans ce rapport de juillet 2017.