Soudan. Il ne faut pas mettre fin au mandat de la rapporteuse spéciale

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Des documents soumis pour adoption ce mercredi 17 juin au Conseil des droits de l’homme incitent à penser que le Conseil s’apprête à mettre fin au mandat de la rapporteuse spéciale sur le Soudan.

Amnesty International a reçu des informations qui suggèrent que le Conseil pourrait remplacer la rapporteuse spéciale sur le Soudan Sima Samar par une personne ayant le statut d’expert indépendant. Une telle nomination, même s’il est possible de trouver une personne compétente, aurait peu de chance d’avoir lieu avant le mois de septembre.

« La gravité de la situation au Darfour nécessite le maintien du mandat de la rapporteuse spéciale », a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique.

Le mandat de rapporteur spécial sur le Soudan a été créé pour répondre à une situation caractérisée par des violations flagrantes et systématiques des droits humains.

« Mettre fin au mandat de la rapporteuse spéciale sur ce pays reviendrait pour les membres du Conseil à nier la gravité de la situation au Soudan, a estimé Tawanda Hondora. Le Conseil des droits de l’homme devrait considérer que les intérêts de la population civile dans ce pays prévalent sur toute considération politique. Il faut que le mandat de rapporteur spécial sur le Soudan soit maintenu tant que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité continuent d’être commis. »

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