« Alors que de nouvelles manifestations sont prévues pour le 25 décembre, le fait que les forces de sécurité aient eu recours à une force meurtrière sans discernement contre des manifestants non-armés est extrêmement préoccupant, a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique de l’Est, Grands Lacs et Corne de l’Afrique à Amnesty International.
« Alors qu’on dénombre déjà des dizaines de morts, le gouvernement doit refréner ce recours à une force meurtrière et éviter de nouvelles effusions de sang injustifiées. Au lieu de tenter d’empêcher la population de manifester, les autorités devaient concentrer leurs efforts pour mettre fin à la répression persistante des droits humains et pour résoudre la crise économique, deux éléments qui ont précipité ces manifestations. »