SWAZILAND. Condamnation des arrestations de défenseurs des droits humains

ÉFAI - 6 septembre 2010

En réaction à l’arrestation lundi 6 septembre de 50 personnes lors d’une réunion de militants dans la plus grande ville du pays, Manzini, Amnesty International demande qu’il soit mis fin au harcèlement dont font l’objet les défenseurs des droits humains et les militants politiques au Swaziland.

Nombre de ceux qui ont été arrêtés ont été libérés dans les heures qui ont suivi mais 16 personnes sont toujours détenues. Il s’agit notamment de membres d’organisations syndicales internationales et d’Afrique australe. Amnesty International demande leur libération immédiate et sans condition.

« L’arrestation arbitraire de ces militants politiques, avocats, syndicalistes et journalistes ne constitue rien de moins qu’une manœuvre de harcèlement et d’intimidation de la part de la police », a déclaré Mary Rayner, spécialiste de l’Afrique australe à Amnesty International qui revient tout juste du Swaziland.

La police a procédé à ces arrestations après avoir fait irruption dans un meeting organisé par une coalition de groupes militant en faveur d’un changement politique au Swaziland. La police a également arrêté au moins un journaliste qui couvrait l’événement, et elle a agressé un défenseur des droits humains qui avait pris des photographies de l’intervention policière.

Ces arrestations massives ont eu lieu deux jours avant la date prévue pour des manifestations en faveur de la démocratie qui doivent avoir lieu dans tout le pays.

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, des militants politiques, des défenseurs des droits humains et des syndicalistes ont été harcelés, menacés, maltraités et arrêtés par la police en application d’une loi antiterroriste draconienne.

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