« L’équipe de l’OIAC doit pouvoir accéder immédiatement et sans restriction au site dans la ville de Douma. Ses investigations sont cruciales pour découvrir les circonstances exactes derrière les images insoutenables qui ont plongé le monde dans l’horreur. Chaque jour qui passe sans pouvoir y accéder rend plus difficile le recueil et l’analyse de preuves essentielles » a déclaré Sherine Tadros, responsable du Bureau d’Amnesty International auprès de l’ONU à New York
« L’utilisation d’armes chimiques contre les civils est interdite par le droit international et la Convention sur les armes chimiques, à laquelle la Syrie est partie. Le fait de prendre délibérément des civils pour cible avec cette arme illégale est un crime de guerre ».
« Le travail de l’OIAC est nécessaire pour établir si une attaque à l’arme chimique a bien eu lieu à Douma, mais il ne suffit pas pour garantir l’obligation de rendre des comptes pour les victimes et prévenir la répétition de tels crimes. Aussi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres doit-il mettre sur pied un mécanisme indépendant afin d’établir la responsabilité des attaques chimiques en Syrie, comme l’ont récemment demandé plus de 40 ONG syriennes et internationales. »