« Aujourd’hui, nous avons été témoins d’une parodie de justice hallucinante. Cette décision de justice porte un coup sévère non seulement à Taner, Özlem, İdil et Günal et à leurs familles mais aussi à toute personne qui croit en la justice et au militantisme en faveur des droits humains, en Turquie et au-delà, a déclaré Andrew Gardner, chargé de recherches sur la Turquie à Amnesty International qui a assisté à l’audience comme observateur.
« La décision du tribunal est stupéfiante. Au cours des 12 audiences, il a été démontré systématiquement que chacune des allégations relevait de la diffamation infondée. La décision du tribunal défie la logique et montre que ce procès qui dure depuis trois ans n’a été depuis le premier jour qu’une tentative motivée par des considérations politiques de réduire au silence les voix indépendantes. »
« Cette affaire constituait un test décisif pour l’appareil judiciaire de la Turquie. À ce titre, il est déplorable de voir quel rôle la justice a joué et continue de jouer dans le fait de transformer en infraction toute action en faveur des droits humains. Nous allons rester au côté de nos ami·e·s et collègues pour leur recours contre ces décisions honteuses. »