Taner, dont le procès reprendra le 7 novembre, a retrouvé sa famille dans la soirée de mercredi après avoir été libéré par un tribunal d’Istanbul.
« Je pense que la campagne en faveur de ma libération a aidé à braquer le projecteur sur toutes les personnes qui ont été victimes de poursuites injustes et à caractère politique en Turquie », a déclaré Taner Kılıç.
« J’espère que la justice l’emportera et que tout le monde bénéficiera d’un procès équitable. »
Arrêté en juin 2017, Taner Kılıç a été inculpé d’« appartenance à une organisation terroriste », une accusation sans fondement. Il était accusé d’avoir utilisé une application de messagerie chiffrée appelée ByLock qui, selon le gouvernement turc, était utilisée par les membres du groupe interdit de Fetullah Gülen. Deux rapports de police et quatre analyses indépendantes n’ont trouvé aucun signe de ByLock sur son téléphone.
« Bien qu’il n’y ait pas la moindre raison à mon emprisonnement, j’ai été placé en détention durant plus de 14 mois. »
« Bien qu’il n’y ait pas la moindre raison à mon emprisonnement, j’ai été placé en détention durant plus de 14 mois. J’ai été emprisonné alors même que je n’ai pas utilisé ByLock. J’espère que cela n’a pas été en vain, et que la prise de conscience générée à travers le monde aidera d’autres personnes à bénéficier de procès équitables en Turquie », a déclaré Taner.
Il a également tenu adresser ses remerciements pour la solidarité internationale dont il a bénéficié.
« À toutes les personnes qui m’ont envoyé d’innombrables lettres du monde entier, des cartes venues du Canada au Japon, de la Norvège au Bénin, je tiens à exprimer ma gratitude la plus profonde », a déclaré Taner.