« Avec cette décision majeure, la Turquie est sur le fil, non seulement pour son refus de libérer un éminent défenseur des droits humains détenu arbitrairement, mais aussi pour la défaillance flagrante de son système judiciaire qu’incarne l’affaire Osman Kavala. Il a passé plus de quatre années derrière les barreaux et nous espérons sincèrement que les autorités vont faire ce qui est juste et le libérer.
« Ce vote dit clairement qu’en portant de nouvelles accusations fantaisistes sans aucun élément de preuve contre Osman Kavala, la justice turque s’efforce simplement de le maintenir derrière les barreaux, quoi qu’il arrive, et que le Conseil de l’Europe, dont la Turquie est l’un des membres fondateurs, ne restera pas les bras croisés, se contentant d’observer.
« Le message du Comité des ministres est limpide : la Turquie doit libérer Osman Kavala et cesser de le persécuter pour des motifs politiques », a déclaré Nils Muižnieks, directeur pour l’Europe à Amnesty International.