« Le Venezuela est le théâtre de l’une des pires crises des droits humains qu’ait connu le continent américain depuis des décennies. Des millions de personnes fuient un pays où les droits à l’alimentation, à la santé, à la vie et d’autres droits fondamentaux sont bafoués chaque jour par des agents de l’État, sans espoir de justice, de vérité ni de réparations pour les victimes, a déclaré Kumi Naidoo secrétaire général d’Amnesty International afin de saluer cette résolution.
« À la lumière de la gravité de la situation des droits humains au Venezuela et de l’absence d’options en matière de justice dans le pays, la décision du Conseil des droits de l’homme de faire face à cette situation dramatique et de soutenir les victimes est à la fois nécessaire et opportune. Voir une nette majorité d’États latino-américains et caribéens appuyer cette résolution est très encourageant. »
Kumi Naidoo a noté qu’il y a déjà quelques mois, lors de la 38e session du Conseil des droits de l’homme en juillet 2018, 52 pays de plusieurs régions du monde avaient exprimé leur préoccupation quant à la situation des droits humains au Venezuela.
« Amnesty International a hâte de connaître les efforts soutenus mis en œuvre par le bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme par le biais de ses rapports et d’entendre les débats constructifs entre les États membres lors des prochaines sessions du Conseil. »