Zimbabwe. Il ne faudrait pas que la signature d’un accord donne lieu à des amnisties pour les auteurs de violations des droits humains

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Alors que l’on ne connaît pas encore les détails de l’accord auquel sont parvenus les dirigeants au Zimbabwe pour mettre fin à l’impasse politique qui règne dans le pays depuis les élections de mars, Amnesty International a déclaré ce vendredi 12 septembre que la validité de cet accord serait considérablement compromise s’il incluait des mesures d’amnistie ou de grâce qui empêcheraient que les auteurs de violations des droits humains soient jugés, que la vérité soit mise au jour et que les victimes bénéficient de réparations.

« Aucune entente ne devrait être conclue qui empêcherait l’émergence de la vérité, et les responsables des violations flagrantes des droits humains qui ont été commises doivent être déférés à la justice »,
a déclaré Simeon Mawanza, spécialiste d’Amnesty International sur le Zimbabwe, de retour récemment de ce pays où il a rencontré des victimes de violences.


« Les victimes de violations des droits humains demandent justice pour les crimes qu’elles ont subis, et la justice leur est due. Ce serait une grande trahison pour ces victimes si les autorités nationales, régionales et internationales apportaient leur soutien à une amnistie pour les auteurs de violations des droits humains »
, a ajouté Simeon Mawanza.

« Le Zimbabwe a des obligations très claires aux termes du droit international et il se doit de les honorer, en particulier en ce stade crucial de son histoire. »

« Toute solution durable à la crise que connaît le Zimbabwe doit se fonder sur le respect et la protection des droits humains », a conclu Simeon Mawanza.

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