« Nous sommes soulagés de savoir où se trouve Ahmadreza Djalali, mais sa situation reste très préoccupante. Par ailleurs, notre combat en sa faveur n’est pas terminé. Nous continuerons de mettre la pression sur les autorités iraniennes jusqu’à ce sa condamnation soit annulée et qu’il soit libéré », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
Suite à la disparition forcée d’Ahmadreza Djalali survenue la semaine dernière, Amnesty International a exigé des autorités iraniennes qu’elles indiquent le lieu de détention du professeur. À cette fin, des militant·e·s se sont rassemblé·e·s devant l’ambassade d’Iran, à Bruxelles, il y a deux jours, le mardi 6 août.
Complément d’information
Suite à un procès inique et entaché de torture, Ahmadreza Djalali a été condamné en 2017 à la peine capitale en raison de prétendues activités d’espionnage. Il risque d’être exécuté à tout moment et son état de santé est extrêmement inquiétant.
Une pétition demandant que la condamnation à mort d’Ahmadreza Djalali soit annulée et qu’il soit libéré immédiatement et sans condition a récolté quelque 125 000 signatures en Belgique.
Une disparition forcée est une violation perpétrée par des agents de l’État ou des personnes agissant pour leur compte, qui nient ensuite détenir la victime ou qui refusent de révéler où elle se trouve. Ce faisant, ils la soustraient à la protection de la loi et la mettent à risque de subir des actes de torture ou des mauvais traitements.