Royaume-Uni : ne pas extrader Julian Assange vers les États-Unis

Suite à son arrestation au Royaume-Uni, les États-Unis demandent que Julian Assange soit extradé.

« Amnesty International engage le Royaume-Uni à refuser d’extrader ou de renvoyer de toute autre manière Julian Assange aux États-Unis, où il existe un réel risque qu’il puisse subir des violations des droits humains, notamment des conditions de détention qui bafoueraient l’interdiction absolue de la torture et d’autres mauvais traitements, ainsi qu’un procès inique qui pourrait déboucher sur une exécution, en raison de son travail avec Wikileaks », explique Massimo Moratti, directeur adjoint des recherches pour l’Europe à Amnesty International.

« Nous sommes bien conscients des allégations de viol et d’autres violences sexuelles visant Julian Assange, allégations qui devraient faire l’objet d’investigations dans le respect des droits de la plaignante et de l’accusé, et donner lieu à des poursuites judiciaires s’il existe des preuves suffisantes contre lui. Si la Suède décide de demander son extradition du Royaume-Uni, il faut des assurances appropriées garantissant qu’il ne sera pas extradé ni renvoyé de toute autre manière vers les États-Unis.

« On ignore encore quelle procédure officielle a été mise en œuvre pour permettre aux autorités britanniques d’entrer dans l’ambassade équatorienne et de procéder à l’arrestation de Julian Assange, dont la citoyenneté équatorienne aurait été suspendue le 10 avril. Nous invitons les autorités britanniques à respecter les assurances fournies à l’Équateur selon lesquelles il ne sera pas renvoyé vers un pays où il risquerait la peine de mort, la torture ou des mauvais traitements. »

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