En se rendant sur ce site et en visionnant la vidéo, les internautes découvrent, par le biais de témoignages, les violences auxquelles les femmes réfugiées sont confrontées au quotidien. Il apparaît que dans tous les pays qu’elles ont traversés, y compris dans les pays européens, la grande majorité de ces femmes a subi des attouchement, des agressions et d’autres formes de violence sexuelle commises par les policiers et employés chargés de la sécurité des centres de détention, par les passeurs ou par d’autres réfugiés. Les femmes non-accompagnées, voyageant seules ou avec leurs enfants, sont particulièrement vulnérables.
« Un des préjugés les plus répandus en ce qui concerne les migrants est qu’il s’agit essentiellement d’hommes. C’est totalement faux. Des milliers de femmes fuient quotidiennement des situations catastrophiques, comme la guerre ou la persécution. Tout au long de leur parcours, un grand nombre d’entre elles vont subir de façon répétée des violations graves. Il faut que cela cesse ! », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
Via ce site et cette vidéo, Amnesty International dénonce le fait que les gouvernements manquent à leur devoir de fournir la protection la plus élémentaire aux femmes réfugiées arrivant de Syrie et d’Irak. Face à cette situation, le public est invité à passer à l’action en signant la pétition et en utilisant le hashtag #Sign4SafeRoutes pour demander aux pays membres de l’Union européenne, notamment la Belgique, de mettre en place des voies sûres et légales qui permettraient aux personnes en besoin de protection, dont les femmes, particulièrement vulnérables, de rejoindre un lieu sûr.