Signez pour l’équipe des défenseurs russes

Alors que la Russie se prépare pour le match d’ouverture de la Coupe du monde de la FIFA 2018,
Amnesty International braque les projecteurs sur 11 champions russes des droits humains
qui mettent régulièrement leur vie en jeu pour défendre ces droits en Russie.

Oyoub Titiev, défenseur tchétchène

En République de Tchétchénie du Caucase du Nord, le défenseur des droits humains Oyoub Titiev risque 10 ans d’emprisonnement sur la base d’accusations forgées de toutes pièces de détention illégale de stupéfiants. Le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, a traité Oyoub Titiev et ses collègues de l’organisation de défense des droits humains Memorial d’« ennemis du peuple » et a promis de leur « casser la colonne vertébrale ».

En savoir plus sur le cas d’Oyoub

Igor Nagavkin, défenseur des droits des prisonniers

Igor Nagavkin, défenseur des droits humains de la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, attend son procès sur la base d’accusations de vol forgées de toutes pièces. C’est la seconde fois que les autorités tentent de salir son nom par des poursuites pénales basées sur des accusations fallacieuses. Igor Nagavkin avait également par le passé signalé avoir reçu des menaces des autorités en lien avec son travail, la protection des droits des prisonniers et la lutte contre la corruption.

En savoir plus sur le cas d’Igor

Andreï Roudomakha, défenseur de l’environnement

En décembre 2017, le militant environnemental Andreï Roudomakha a été roué de coups à Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie. Andreï Roudomakha et ses collègues de l’organisation Veille écologique pour le Caucase du Nord revenaient de l’inspection d’un site de construction illégale dans une zone forestière protégée sur les côtes de la Mer Noire, lié selon eux à des responsables de haut rang. Malgré de nombreux éléments de preuves concrets, notamment des enregistrements de vidéo-surveillance et les empreintes digitales des assaillants, les agresseurs n’ont pas été retrouvés et l’enquête est au point mort. Par ailleurs, Andreï Roudomakha et ses collègues continuent à recevoir des menaces.

En savoir plus sur le cas d’Andreï

Les défenseurs des droits humains russes ont besoin de vous

Signez la pétition

Coupe du monde : 11 villes hôtes, 11 défenseurs en danger

Grozny : Oyoub Titiev, responsable du bureau de l’ONG Memorial en Tchétchénie, incarcéré depuis janvier 2018 sur la base d’accusations forgées de toutes pièces

Sotchi : Andreï Roudomakha, défenseur de l’environnement sauvagement attaqué en 2017

Saint-Pétersbourg : Irina Maslova, qui a fondé un mouvement de défense des droits des travailleurs et travailleuses du sexe

Volgograd : Igor Nagavkine, qui combattait la torture et la corruption dans la région de Volgograd jusqu’à son placement en détention arbitraire, en octobre 2016

Rostov-sur-le-Don : Valentina Tcherevatenko, militante des droits des femmes

Kaliningrad : Igor Roudnikov, journaliste indépendant qui enquêtait sur des cas de corruption jusqu’à son placement en détention arbitraire en 2017

Samara : Oksana Berezovskaya, qui dirige une organisation de défense des droits des personnes LGBTI

Nijni Novgorod : Igor Kalyapine, qui a fondé le Comité contre la torture

Kazan : Yulia Fayzrakhmanova, défenseure de l’environnement

Ekaterinbourg : Alexeï Sokolov, qui combat la torture et les autres abus commis dans les prisons

Saransk : Vasili Gouslyannikov, fondateur de l’ONG Centre des droits humains de la République de Mordovie

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La répression russe en chiffres

27
ONG ont dû fermer depuis 2012 car accusées d’être des « agents de l’étranger »
+1600
personnes arrêtées (dont 14 journalistes) lors de manifestations pacifiques anti corruption en mars 2017
50 000
roubles d’amende (740 €) à la militante Evdokia Romanova pour avoir fait la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des internautes mineurs »
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