Réagissant à cette information, la directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs, Joan Nyanyuki, a déclaré :
« L’arrestation d’Erick Kabendera constitue une attaque contre la liberté de la presse, et elle met en lumière la répression croissante exercée contre les journalistes et celles et ceux qui sont considérés comme des opposants au gouvernement en Tanzanie, où des personnes ont été tuées, agressées physiquement, menacées, harcelées ou enlevées parce qu’elles avaient exprimé leurs opinions. »
Six hommes en civil sont venus chercher Erick Kabendera à son domicile, à Dar es-Salaam, le 29 juillet, sans fournir aucune explication, selon des proches de cet homme. Le lendemain, la police a convoqué une conférence de presse et annoncé qu’il était détenu pour des questions liées à sa citoyenneté.
« Il est inadmissible que la police ait arrêté ce journaliste et l’ait maintenu en détention au secret pendant plus de 24 heures, et ait ensuite annoncé qu’elle menait des recherches au sujet de sa citoyenneté. Erick Kabendera doit être libéré immédiatement et sans condition. »