Lors de son premier mandat, Donald Trump a mis en place des politiques qui ont suscité de vives inquiétudes en matière de droits humains. Politiques discriminatoires, violations des droits fondamentaux, le bilan de sa politique illustrait déjà la dangerosité de son programme. Son retour au pouvoir en 2025 soulève à nouveau des interrogations sur l’avenir de ces droits aux États-Unis et à l’international. Plusieurs mesures ont déjà été vivement critiquées pour leurs impacts sur les populations vulnérables et sur le respect des engagements internationaux. Retrouvez sur cette page l’ensemble de nos articles en lien avec le second mandat de Trump et ses impacts sur le respect des droits fondamentaux.

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Une fille mexicaine tend la main vers une personne aux États-Unis à travers la barrière frontalière ©Third Party

Un programme néfaste, raciste et anti-immigration

Quelques heures après le début de son second mandat, le président Donald Trump a annoncé des mesures visant à expulser massivement les personnes en quête de sécurité. Selon Amy Fischer, directrice du programme Droits des personnes réfugiées et migrantes à Amnesty International États-Unis, ces actions traduisent une volonté d’appliquer un programme néfaste, raciste et anti-immigration. L’état d’urgence nationale décrété par le président aux frontières, la suppression de droits constitutionnels tels que le droit du sol, et la fermeture de l’application CBP One pour faire leur demande d’asile sèment le chaos et la peur parmi certaines communautés et les personnes cherchant refuge aux États-Unis. Ces mesures perpétuent des discours mensongers et violents issus du suprémacisme blanc. Les discours alarmistes de Donald Trump font des personnes migrantes les boucs émissaires des échecs politiques, alors qu’elles ne sont pas responsables des crises du logement, du climat ou des opiacés, ni de la hausse des prix. Amnesty International appelle à mettre fin à cette tendance politique qui attise la peur et bafoue les droits humains des personnes en quête de sécurité.

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Une militante manifestant devant la Cour suprême des États-Unis ©Amnesty International USA

Restriction des droits des femmes et des personnes LGBTQIA+

Dans son second mandat, le président Donald Trump a intensifié les politiques restreignant les droits des personnes transgenres. Dès le 22 décembre 2024, il a annoncé vouloir mettre fin au "délire transgenre" et ne vouloir reconnaître officiellement que deux genres, masculin et féminin. Cette position s’est traduite par des mesures telles que le retrait de financements fédéraux aux écoles soutenant les élèves transgenres et la promotion exclusive de la famille traditionnelle. En 2024, 672 projets de lois visant à limiter les droits des personnes transgenres ont été introduits, dont 84 adoptés, interdisant notamment certains traitements médicaux et contenus LGBTQIA+. Parallèlement, l’administration Trump s’est engagée à restreindre davantage l’accès à l’avortement, déjà fortement limité. Ces orientations politiques font craindre le pire pour les droits des femmes et des minorités de genre aux États-Unis.

Lisez la carte blanche de Carine Thibaut sur la situation des personnes transgenres

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Un homme regarde les flammes approcher de sa maison en Californie ©Third Party

Des décisions catastrophiques en matière climatique

Le 21 janvier 2025, le président Donald Trump a signé un décret officialisant le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Cette décision est qualifiée d’« imprudente et destructrice » par Paul O’Brien, directeur exécutif d’Amnesty International États-Unis, qui souligne que la crise climatique constitue l’une des menaces les plus graves pour les droits humains, entraînant famines, crises humanitaires, pauvreté et sans-abrisme. Les États-Unis, étant l’un des plus grands émetteurs de carbone au monde, ont la responsabilité de mener la transition vers des économies décarbonées. En se retirant de l’accord, le président Trump refuse de collaborer avec la communauté internationale pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, ce qui pourrait inciter d’autres dirigeants à suivre cet exemple. Cependant, près de deux tiers des adultes américains expriment leur inquiétude face au réchauffement climatique, et de nombreuses initiatives locales et étatiques continuent de promouvoir des politiques climatiques ambitieuses, malgré la position fédérale.

Lisez notre article sur le retrait des États-Unis des accords de Paris

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L’accord de gouvernement suscite de fortes inquiétudes en Belgique

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