« Nous apprécions l’attention que la vice-présidence a accordée à nos propos, mais nous regrettons que cette réponse consiste simplement à nier l’évidence. La responsabilité de l’État pour les faits que nous avons constatés et qui sont étayés par des témoignages, des statistiques et des images est indéniable. Le fait de résister à l’examen du public sape la confiance dans le gouvernement et nuit en outre à toutes les personnes que l’État doit respecter et protéger, a déclaré Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
« Amnesty International exhorte le gouvernement de Luis Abinader et Raquel Peña à utiliser son deuxième mandat pour promouvoir un changement positif dans sa politique migratoire, en assumant ses responsabilités et en corrigeant les pratiques et les politiques racistes qui violent les droits humains. Cela inclut le respect des obligations internationales de l’État et de son gouvernement en matière de protection internationale et le respect des dispositions de la législation dominicaine sur l’immigration qui interdit l’expulsion des femmes enceintes et des mineurs. »
Amnesty International est un mouvement qui défend et promeut les droits humains dans le monde entier. Son objectif principal est de garantir pour toutes les personnes l’exercice de tous droits humains, sans discrimination. Dans le cas de la République dominicaine, elle s’est récemment concentrée sur la dénonciation des politiques migratoires racistes promues par le gouvernement et sur la contribution à la construction d’une République dominicaine exempte de discrimination.