Nous continuerons à défendre les droits humains pendant le second mandat de Donald Trump Par Amnesty USA, publié le 6 novembre 2024

Le lundi 20 janvier 2025 aura lieu l’investiture du président Donald Trump. Son premier mandat a été marqué par des violations répétées des droits humains. Il est plus qu’urgent de rappeler au président Trump, ainsi qu’à tous les élus du pays, l’obligation qu’ils ont de respecter et de protéger les droits humains dans leur pays et partout ailleurs dans le monde.

« Human rights first ! »

Amnesty International rappelle aujourd’hui au président élu Trump et à tous les élus du pays qu’ils ont l’obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits humains dans le cadre de leurs politiques et de leurs approches, chez eux et dans le monde. Amnesty International a largement documenté les atteintes aux droits humains causées par la première administration du président élu Trump, notamment ses efforts pour redéfinir les droits humains, et se tient prête à défendre les droits humains au cours de son second mandat présidentiel.

Le premier mandat de Donald Trump en tant que président a inauguré des politiques et des actions marquées par le sectarisme, la xénophobie et la rhétorique suprémaciste blanche, et a conduit à de vastes violations des droits humains

« Ce deuxième mandat doit être différent, et Amnesty International continuera à se battre pour que les droits humains de chacun soient respectés », a déclaré Paul O’Brien, directeur général d’Amnesty International USA.

Protéger les droits humains aux États-Unis signifie mettre fin à la violence armée et garantir des soins de santé adéquats pour tous, y compris l’avortement ; cela signifie également respecter les droits des manifestants, ainsi que des migrants et des demandeurs d’asile. Protéger les droits humains, c’est aussi exiger que les gouvernements des autres pays - y compris les alliés des États-Unis - cessent de violer les droits humains, et s’assurer que le soutien des États-Unis ne favorise pas les violations des droits humains ou du droit humanitaire.

Amnesty International sera là pour demander des comptes au Président Trump

L’administration Trump et tous les élus doivent respecter leurs obligations internationales en matière de droits humains, définies dans les traités signés et ratifiés par les États-Unis

« Nos membres, nos sympathisants et nos militants, ici aux États-Unis et dans le monde entier, s’emploieront à demander des comptes à l’administration Trump et à tous les responsables américains nouvellement élus », a poursuivi O’Brien.

Protéger les droits humains aux États-Unis signifie mettre fin à la violence armée et garantir des soins de santé adéquats pour tous, y compris l’avortement ; cela signifie également respecter les droits des manifestants, ainsi que des migrants et des demandeurs d’asile. Protéger les droits humains, c’est aussi exiger que les gouvernements des autres pays - y compris les alliés des États-Unis - cessent de violer les droits humains, et s’assurer que le soutien des États-Unis ne favorise pas les violations des droits humains ou du droit humanitaire.

Amnesty International sera là pour demander des comptes au Président Trump

L’administration Trump et tous les élus doivent respecter leurs obligations internationales en matière de droits humains, définies dans les traités signés et ratifiés par les États-Unis

« Nos membres, nos sympathisants et nos militants, ici aux États-Unis et dans le monde entier, s’emploieront à demander des comptes à l’administration Trump et à tous les responsables américains nouvellement élus », a poursuivi O’Brien.

« Amnesty International n’est pas étrangère à l’adversité. Depuis plus de soixante ans, nous n’avons jamais reculé et nous ne reculons pas aujourd’hui », a poursuivi M. O’Brien. « En tant que plus ancienne et plus importante organisation de défense des droits humains au monde, nous continuerons à œuvrer pour faire éclater la vérité, à agir et à transformer le désespoir en espoir. Le monde nous regarde, et Amnesty demandera au président élu Trump et au gouvernement américain de rendre compte de leurs obligations. »

Amnesty International se félicite de l’adoption de sept référendums sur dix visant à protéger l’accès à l’avortement, notamment en Arizona, au Missouri, au Montana et au Nebraska.

« L’adoption de référendums au niveau des États pour protéger l’avortement est une victoire pour les droits humains, a poursuivi M. O’Brien. « Les électeurs de tout le pays reconnaissent l’importance de prendre des mesures pour protéger constitutionnellement l’accès à l’avortement, en affirmant que les femmes enceintes ont le droit de prendre leurs propres décisions concernant leur santé reproductive sans ingérence du gouvernement. Le président élu Trump a plaidé en faveur d’un accès restreint à l’avortement et de sanctions sévères. Notre combat pour les droits reproductifs est aujourd’hui plus urgent que jamais. »

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