12 exemples qui montrent que votre soutien permet à Amnesty International de changer les choses

C’est grâce à votre action, à votre détermination et à votre soutien sans faille qu’Amnesty International peut changer la vie de nombreuses personnes dans le monde entier. Voici les réalisations auxquelles vous avez été si nombreux et nombreuses à contribuer jusqu’à ce stade de l’année.

TRAVAILLER SUR DES CAS INDIVIDUELS

1. Libération de responsables de l’opposition en Gambie

Le 30 janvier, les membres de l’opposition Amadou Sanneh ainsi que Malang Fatty et son frère, Alhagie Sambou Fatty, ont enfin été libérés en Gambie, après plus de trois ans de campagne menée par les sympathisant-e-s d’Amnesty International. Amadou Sanneh a pris ses fonctions de ministre des Finances et des Affaires économiques au sein du nouveau gouvernement gambien dans les 48 heures qui ont suivi sa libération. Le gouvernement se trouvait dans l’impasse jusqu’à ce que l’ancien président, Yahya Jammeh, accepte les résultats des élections et quitte le pouvoir fin janvier.
« Le travail d’Amnesty International a un impact sur les individus », nous a confié plus tard Amadou Sanneh. « À la fin, les autorités ne se préoccupaient plus du tout de nous. Sans le soutien d’Amnesty International, nous aurions pu connaître un sort moins favorable. Les efforts d’Amnesty ont permis de limiter leur action. J’éprouve un profond sentiment de gratitude. Toutes les personnes qui étaient emprisonnées sont bien conscientes du travail qu’effectue Amnesty International. »

Amadou Sanneh © Amnesty International

2. Des vies sauvées en Iran

La vie d’au moins deux personnes a été sauvée en Iran, grâce aux milliers de tweets et de lettres de sympathisant-e-s adressés aux autorités iraniennes. Le 15 février, l’exécution de Hamid Ahmadi a été annulée à la dernière minute grâce à la pression exercée par des sympathisant-e-s sur les autorités iraniennes. Le 25 avril, Salar Shadizadi, condamné à mort alors qu’il n’avait que 15 ans, a été libéré de prison. La réaction rapide de sympathisant-e-s du monde entier a permis d’épargner la vie de Salar à plusieurs reprises avant sa libération en avril, après 10 ans passés en détention.

Hamid Ahmadi © DR Salar Shadizadi © DR

3. Le journaliste emprisonné depuis le plus longtemps au monde libéré en Ouzbékistan

Mouhammad Bekjanov a été libéré le 22 février après avoir passé 17 années en prison en Ouzbékistan. Il fait partie des journalistes qui ont connu l’une des plus longues peines d’emprisonnement au monde. Il avait été incarcéré en 1999, après avoir été torturé jusqu’à ce qu’il « avoue » des « atteintes à la sûreté de l’État ». Des centaines de milliers de personnes à travers le monde ont envoyé des lettres demandant sa libération dans le cadre de l’édition 2015 de la campagne d’Amnesty International Écrire pour les droits, et au-delà. Grâce à cette pression internationale, Mouhammad a enfin pu retrouver sa famille.


Muhammad Bekzhanov avec une de ces filles. © Private

4. Annulation de la peine de mort prononcée contre un prisonnier en Malaisie

Des milliers de personnes dans le monde ont écrit des lettres et des cartes pour exhorter les autorités malaisiennes à épargner la vie de Shahrul Izani bin Suparman. Et cela a fonctionné ! Le 27 février, sa peine de mort a été commuée en réclusion à perpétuité. Selon les autorités malaisiennes, les milliers de courriers en provenance de pays aussi divers que la Nouvelle-Zélande et le Nigeria ont contribué à les convaincre de commuer la peine de mort prononcée à l’encontre de Shahrul. Il a également pu réintégrer la population carcérale générale, après 11 années passées à l’isolement. Il devrait être relâché en 2030, mais il pourrait recouvrer sa liberté dès 2021, si son autre recours en grâce est accepté. Grâce aux efforts des sympathisant-e-s d’Amnesty International partout dans le monde, la famille de Shahrul espère qu’ils pourront être réunis dans un avenir proche.


La famille de Shahrul Izani devant la prison de Sungai Buloh, en Malaisie, où Shahrul Izani est incarcéré. © Amnesty International Malaisie

5. Chelsea Manning libérée

Chelsea Manning a été libérée le 17 mai, après que le président sortant des États-Unis, Barack Obama, a commué sa peine de prison de 35 ans en janvier. Elle avait été emprisonnée pour avoir divulgué des informations classées secrètes, notamment sur des possibles crimes de guerre commis par l’armée des États-Unis. Plus de 250 000 personnes avaient envoyé des lettres pour demander sa libération dans le cadre de l’édition 2015 d’Écrire pour les droits, le marathon des lettres d’Amnesty International. Dans une lettre adressée à Amnesty International à l’époque, elle écrivait : « Je soutiens votre travail de protection des personnes partout où sont bafouées la justice, la liberté, la vérité et la dignité. Pour moi, la transparence du gouvernement est indispensable pour assurer et protéger la liberté et la dignité de tous. »

6. Vos messages ont changé des vies

À l’occasion de l’édition 2016 d’Écrire pour les droits, les sympathisant-e-s d’Amnesty International présent-e-s dans le monde entier se sont surpassé-e-s. À vous tou-te-s, vous êtes à l’origine de non moins de 4 660 774 lettres, courriels, tweets et autres envois. Ces messages contenaient des paroles de soutien qui ont véritablement fait la différence pour les nombreuses personnes dont nous entendions ainsi défendre les droits. « J’ai eu les larmes aux yeux en voyant toutes les lettres qu’Amnesty International avait rassemblées », a souligné Jewher Tohti, dont le père, Ilham, demeure emprisonné en Chine. « Le fait de savoir qu’autant de personnes ont confiance en moi, en mon père et en ma famille me donne plus de force. » Le lanceur d’alerte américain, Edward Snowden, qui a également fait l’objet d’une mobilisation dans le cadre d’Écrire pour les droits en 2016, a indiqué : « Je souhaite vous remercier, humblement et de tout mon cœur, pour votre action en ma faveur et votre soutien indéfectible  ».


© Amnesty International

DEMANDER DES COMPTES AUX ENTREPRISES

7. Les entreprises réagissent aux atteintes aux droits humains dans les plantations de palmiers

À la suite de la publication de notre rapport sur les atteintes aux droits humains dans les plantations de palmiers en Indonésie, Wilmar, premier producteur mondial d’huile de palme, a présenté son plan d’action sur 12 mois pour y remédier. Les entreprises qui achètent leur huile de palme auprès de Wilmar, notamment Unilever et P&G, agissent désormais de façon plus transparente. Elles indiquent prendre des mesures et faire part de nos préoccupations directement à Wilmar. Vos tweets à l’attention de Ben & Jerry’s, qui s’approvisionne auprès de Wilmar, ont poussé la marque de glaces à retirer l’huile de palme de ses produits, ce qui confirme que les entreprises sont souvent dans l’incapacité d’établir que l’huile de palme qu’elles achètent est produite sans exploitation de la main-d’œuvre.

8. Les géants des hautes technologies à l’écoute des plaintes sur leur approvisionnement en cobalt

Des centaines de milliers de personnes dans le monde, y compris des enfants belges et des sympathisant-e-s du Canada, de France, d’Espagne et de Suède, ont demandé aux géants des hautes technologies de vérifier si leurs téléphones contenaient des composants impliquant le recours au travail des enfants. Ils et elles ont écrit des lettres, envoyé des tweets, signé des pétitions et participé à des manifestations, appelant Apple, Samsung, Huawei et d’autres fabricants à vérifier leurs chaînes d’approvisionnement en cobalt pour s’assurer que le travail des enfants en est exclu. Apple a été la première entreprise à publier une liste de tous ses fondeurs de cobalt conformément aux normes internationales. Sony lui a emboîté le pas, publiant pour la première fois les détails de sa chaîne d’approvisionnement en cobalt. Submergés par le déluge de messages qu’ils ont reçus, Samsung et Huawei ont répondu personnellement à leurs auteurs ; Samsung a promis d’enquêter sur les allégations d’Amnesty International et de publier un rapport sur les résultats obtenus.


Action publique organisée par des sympathisant-e-s d’Amnesty International devant l’Apple Store de Madrid, en Espagne, juin 2016. © Eduardo Relero

MENER DES TRAVAUX DE RECHERCHE INÉDITS

9. Une analyse vidéo met à jour des mensonges en Égypte

En avril, les recherches d’Amnesty International ont révélé que des membres de l’armée égyptienne ont tué en toute illégalité au moins sept personnes non armées qui étaient entre leurs mains. Parmi les victimes figure un garçon de 17 ans. Nos chercheurs ont fait cette découverte après avoir analysé des images vidéo divulguées par une chaîne de télévision égyptienne, et les avoir comparées aux photographies et à une vidéo publiée sur YouTube par l’armée égyptienne. Ils se sont également entretenus avec des experts basés au Sinaï. Ces révélations sont venues démentir la déclaration de l’armée, qui indiquait que les personnes tuées étaient des « terroristes » qui avaient ouvert le feu contre des membres de l’armée.

10. Un reportage numérique primé

En janvier, Amnesty International a reçu le prestigieux prix Peabody-Facebook de l’excellence en matière de reportage numérique pour son documentaire numérique interactif sur la prison syrienne de Saidnaya, où l’on pratique la torture. Basé sur les témoignages d’anciens détenus, le site dédié à ce reportage permet d’appréhender de manière inédite l’horreur de cette prison militaire tristement célèbre, où des centaines de personnes ont été incarcérées sans qu’on sache ce qu’il est advenu d’elles.


La prison militaire de Saidnaya, en Syrie, telle qu’elle est représentée sur la plateforme Internet de Forensic Architecture et Amnesty International.
© Amnesty International/Forensic Architecture

FAIRE CAMPAGNE POUR INSUFFLER DES CHANGEMENTS PROFONDS

11. L’Irlande se dirige vers une réforme de la législation sur l’avortement

Le mois d’avril a été marqué par un résultat historique en Irlande : le pays a fait un pas en faveur d’un plus large accès à l’avortement. Des centaines de milliers de personnes à travers le monde avaient participé à notre campagne Ce n’est #pasunecriminelle de 2015, qui a donné un écho international aux appels de la population demandant de mettre fin à la criminalisation des femmes souhaitant se faire avorter ou des personnes pratiquant l’avortement en Irlande. Au mois d’avril, l’assemblée citoyenne, un forum constitué de 99 citoyens et citoyennes sélectionnés au hasard et mis en place par le gouvernement, a voté aux deux tiers pour permettre aux femmes d’accéder à l’avortement si elles en font la demande. Ses recommandations concernant la réforme de la législation sur l’avortement seront examinées par le Parlement. Ce vote fait écho au récent sondage réalisé à la demande d’Amnesty International Irlande, qui a révélé que 80 % des Irlandais et Irlandaises souhaitent que la santé des femmes soit au centre de toutes les réformes de la législation sur l’avortement du pays.


Sympathisant-e-s d’Amnesty International manifestant contre la législation irlandaise restrictive sur l’avortement à Dublin, Irlande. © Mark Maxwell, Dublin/Amnesty International

12. Taiwan tout proche d’adopter l’égalité devant le mariage


Rassemblement de jeunes gens en faveur de l’égalité devant le mariage à Taiwan, mai 2017. © Amnesty International Taiwan

Taiwan semble bien parti pour être le premier pays d’Asie à légaliser le mariage entre personnes de même sexe, à la suite de la décision rendue par sa plus haute instance judiciaire en mai, qui valide l’égalité devant le mariage. Des sympathisant-e-s d’Amnesty International issu-e-s de 40 pays ont envoyé des messages de soutien sous forme de demande en mariage, appelant Taiwan à « dire oui » à l’égalité devant le mariage. Ces messages ont été présentés dans le cadre d’un grand rassemblement organisé par Amnesty International Taiwan et nos partenaires locaux, montrant ainsi le soutien mondial en faveur de ce qui pourrait être une avancée historique pour le pays. Le gouvernement taiwanais a deux ans pour rédiger la loi. Nous allons intensifier notre campagne cet été pour faire en sorte qu’elle soit promulguée plus rapidement.

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