Beaucoup d’entre nous ont pris de bonnes habitudes dans leurs achats de produits courants. Est-ce pour autant que ce comportement individuel doit être adopté par les organes d’Amnesty Belgique Francophone (AIBF) dans le cadre de leurs activités et si oui, de quelle manière ? L’Assemblée générale d’avril dernier a adopté une résolution qui demande au Conseil d’administration d’examiner cette question et de définir une politique qui s’applique à toutes les composantes de l’association, permanents et bénévoles. Résultat : trois règles de base pour mener à bien les achats au nom d’AIBF.
La première exclut les achats auprès d’entreprises ou associations dont les activités nuisent aux droits humains et/ou qui auraient défendu des thèses incompatibles avec celles défendues par Amnesty [1].
Il faut par ailleurs tenir compte du fait qu’au niveau financier, Amnesty Belgique Francophone fonctionne principalement grâce aux dons et à la vente des bougies. Cet argent doit servir avant tout à maximiser notre impact sur le respect des droits humains. C’est notre engagement vis-à-vis de ceux qui nous aident financièrement. Une deuxième règle consiste donc à choisir entre deux biens de qualité égale de préférence le moins cher, de manière à augmenter le nombre d’actions possibles. Enfin, si on hésite entre deux produits se trouvant dans une fourchette de prix comparable, on fera un bilan de leurs qualités environnementales et sociales et l’on choisira en conscience celui qui semble le meilleur.