Climat et droits humains : défendre l’avenir de l’humanité

Inutile de le répéter : l’urgence, aujourd’hui, c’est la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement. C’est l’affaire de tous et, plus que jamais, nous devons unir nos forces pour que climat, environnement et droits humains ne soient qu’un seul et même combat.

On le sait… dans le monde entier, les gens sont aux prises avec les effets croissants de la crise climatique. Des millions de personnes ont trouvé la mort, ont été blessées ou ont dû quitter leur foyer en raison des phénomènes météorologiques extrêmes intervenus en 2018 et 2019. La population du monde entier a été frappée par les sécheresses, inondations, incendies, vagues de chaleur, typhons et ouragans qui ont fait la une de l’actualité au fil des mois.
2018 n’a pas été seulement l’année où les scientifiques ont lancé un cri d’alarme et alerté sur la nécessité d’agir de toute urgence pour le climat afin de garantir la survie de l’humanité
et des écosystèmes. Elle a été aussi celle où des citoyens, les jeunes en particulier, sont descendus dans la rue et ont montré clairement qu’il existe une mobilisation massive en faveur d’une action sur le climat et une volonté de placer les gouvernements et les entreprises face à leurs responsabilités concernant les effets du changement climatique.

UNE INDISPENSABLE COORDINATION

Cela fait longtemps que les défenseur·e·s des droits humains en lien avec l’environnement, les peuples indigènes et les personnes qui militent au niveau local s’exposent à de grands dangers pour lutter contre la dégradation de l’environnement (voir pp. 18-19). Ils·elles sont désormais rejoint·e·s dans leur combat par des mouvements qui prennent de plus en plus d’ampleur, comme les grèves scolaires pour le climat, Extinction Rebellion et le mouvement appelant à un « New Deal » vert — une nouvelle donne écologique.
Les organisations de défense des droits humains doivent également embrayer et passer à la vitesse supérieure. Amnesty International a bien décidé de se mobiliser et de consacrer les ressources nécessaires pour que les organisations travaillant respectivement dans les domaines de l’environnement, des droits humains et de la justice sociale renforcent leur coordination.
« Le combat le plus important au monde exige la mobilisation du mouvement de masse le plus grand et le plus divers jamais réuni dans le monde. Le mouvement de défense des droits humains peut apporter à la lutte en faveur de la justice climatique des soutiens, des forces et des capacités indispensables. Mais il est pour l’instant loin d’avoir mis tout son poids dans la bataille. Amnesty entend faire tout ce qu’elle peut pour changer les choses », explique d’ailleurs Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International.
Car force est de constater que le mouvement des droits humains dans son ensemble ne s’est pas investi dans le changement climatique de manière cohérente, coordonnée et concertée. Les grandes organisations qui œuvrent dans le domaine de l’environnement n’ont pas davantage intégré réellement la dimension des droits humains dans leurs activités. Les organisations qui travaillent dans les domaines de l’environnement, des droits humains et de la justice sociale ont donc encore beaucoup à faire pour développer au maximum leur collaboration et parler d’une même voix face à la menace existentielle commune que représente le changement climatique.

CLIMAT : LE SOMMET DES PEUPLES

communauté des organisations de défense des droits humains afin qu’elle intensifie de toute urgence son travail sur la justice climatique, créant ainsi le mouvement le plus large jamais rassemblé pour répondre à la crise climatique.
« Nous voulons que le sommet soit l’occasion de libérer le potentiel du mouvement de défense des droits humains, pour qu’il contribue à la protection des générations présentes et futures », explique encore Kumi Naidoo.
Un appel fort sera lancé aux États pour qu’ils réduisent leurs émissions de toute urgence et placent les droits humains au centre de la transition vers une économie sans carbone, dans le respect et la protection des droits humains.

UNE MOBILISATION ÉGALEMENT DANS LA RUE

Le 20 septembre, à la demande des jeunes qui ont organisé des grèves dans les établissements scolaires partout dans le monde, nous descendrons dans la rue pour réclamer des mesures face à la crise climatique. Cette nouvelle journée de grève pour le climat marquera le début d’une semaine d’action partout dans le monde.
« Nous espérons qu’elle représentera un tournant historique et que de nombreuses personnes se joindront à nous car en continuant d’agir comme si de rien n’était nous réduisons à néant la possibilité d’assurer la sécurité et la santé de notre planète. »
Alors, vous aussi venez manifester avec nous pour maintenir le réchauffement planétaire en-dessous de 1,5°C ; pour que
les émissions de gaz à effet de serre soient amenées à zéro à l’horizon 2050 au plus tard ; pour que, d’ici à 2030, les émissions mondiales soient réduites de moitié par rapport à leur niveau de 2010 ; pour que cesse l’utilisation d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) dans les meilleurs délais ; pour que les actions climatiques soient menées de manière à ne pas bafouer les droits.
C’est pour cette raison qu’Amnesty, avec Greenpeace notamment, est l’une des organisations à l’initiative du « Sommet des peuples pour le climat, les droits et la survie de l’humanité », le tout premier sommet mondial sur les droits humains et le changement climatique, organisé en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Ce « Sommet des peuples » se tiendra à New York les 18 et 19 septembre, à quelques jours du Sommet des Nations unies « Action Climat » du 23 septembre pour faire face au besoin urgent de lutter contre le changement climatique et d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. En rassemblant quelque 150 personnalités et organisations, son but est de galvaniser la communauté des organisations de défense des droits humains afin qu’elle intensifie de toute urgence son travail sur la justice climatique, créant ainsi le mouvement le plus large jamais rassemblé pour répondre à la crise climatique.
« Nous voulons que le sommet soit l’occasion de libérer le potentiel du mouvement de défense des droits humains, pour qu’il contribue à la protection des générations présentes et futures », explique encore Kumi Naidoo.
Un appel fort sera lancé aux États pour qu’ils réduisent leurs émissions de toute urgence et placent les droits humains au centre de la transition vers une économie sans carbone, dans le respect et la protection des droits humains.

UNE MOBILISATION ÉGALEMENT DANS LA RUE

Le 20 septembre, à la demande des jeunes qui ont organisé des grèves dans les établissements scolaires partout dans le monde, nous descendrons dans la rue pour réclamer des mesures face à la crise climatique. Cette nouvelle journée de grève pour le climat marquera le début d’une semaine d’action partout dans le monde.
« Nous espérons qu’elle représentera un tournant historique et que de nombreuses personnes se joindront à nous car en continuant d’agir comme si de rien n’était nous réduisons à néant la possibilité d’assurer la sécurité et la santé de notre planète. »
Alors, vous aussi venez manifester avec nous pour maintenir le réchauffement planétaire en-dessous de 1,5°C ; pour que les émissions de gaz à effet de serre soient amenées à zéro à l’horizon 2050 au plus tard ; pour que, d’ici à 2030, les émissions mondiales soient réduites de moitié par rapport à leur niveau de 2010 ; pour que cesse l’utilisation d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) dans les meilleurs délais ; pour que les actions climatiques soient menées de manière à ne pas bafouer les droits humains et à réduire plutôt qu’accroître les inégalités ; et pour s’assurer que chacun·e, en particulier les personnes affectées par le changement climatique ou la transition vers une économie sans combustibles fossiles, ne fasse pas les frais de décisions concernant son avenir.

AMNESTY, MEMBRE DE LA COALITION CLIMAT

La Coalition Climat rassemble plus de 70 organisations de la société civile belge
(ONG environnementales et de coopération au développement, syndicats, conseils de la jeunesse, mouvements citoyens) autour de la justice climatique. En rejoignant cette Coalition, la section belge francophone d’Amnesty International les soutiendra désormais dans leur travail de pression auprès des décideurs politiques afin d’obtenir des mesures fortes pour une société juste et respectueuse du climat, et cela dans le respect des droits de toutes et tous.

Ensemble, on sera encore plus forts ! www.klimaatcoalitie.be

2024 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 - Crédits - Charte vie privée
Made by Spade + Nursit