Sans les vendeurs et vendeuses qui se mobilisent bénévolement chaque année, cette campagne n’aurait pas le succès qu’elle connaît. Gregory est l’un d’entre eux. Depuis toujours intéressé par les combats que mène Amnesty, il vend des bougies depuis plus de 20 ans.
Comment vous est venue l’idée de vendre des bougies ?
J’ai commencé à vendre des bougies lorsque j’étais étudiant à l’université. À l’époque, je soutenais déjà Amnesty en signant notamment des pétitions. En 1998, j’ai décidé de faire plus en organisant ma première vente de bougies. Je n’ai plus jamais arrêté.
Pendant des années, j’ai sollicité mon entourage proche, ma famille et mes amis. Et puis en 2008, j’ai commencé à tenir un stand de vente au bureau, sur le temps du midi. Je me suis rendu compte qu’un collègue faisait de même dans son département. On a alors décidé d’unir nos forces en 2015. C’est à partir de là que tout a décollé.
Comment organisez-vous la vente de bougies au sein de votre entreprise ?
Le plus important est de communiquer. Je préviens mes collègues par email de la vente, je communique sur l’intranet et aussi sur les écrans d’accueil, grâce au soutien de ma direction. Récemment, j’ai eu l’idée d’anticiper la vente en proposant à mes collègues de passer commande à l’avance. J’y ai vu une vraie différence ! Avec le temps, on est devenus beaucoup plus structurés et mieux organisés. J’ai mis en place une petite présentation pour expliquer à mes collègues ce que fait Amnesty, quelles sont ses missions, et à quoi servent les fonds récoltés — à savoir garantir l’indépendance d’Amnesty puisque le financement de l’association repose sur les dons.
Pourquoi continuez-vous, après toutes ces années, à vendre des bougies Amnesty ?
Au travers de la vente de bougies, on fait connaître Amnesty. Et je me rends compte que cela a un réel impact. Au niveau individuel, j’ai vu par exemple un de mes collègues, très critique envers Amnesty au départ, acheter sa bougie tous les ans depuis quelques années. Et surtout, j’ai observé une transformation structurelle de mon entreprise avec la création d’un département « Diversity & Inclusion ». Aujourd’hui, des activités thématiques, notamment autour des droits humains, sont organisées chaque mois : LGBTI, droits des femmes, etc.
Je suis très fier de voir que les premières bougies que j’ai vendues ont été à la base d’une prise de conscience individuelle et collective.
Cette démarche, maintenant soutenue à tous les niveaux hiérarchiques, a fait évoluer les mentalités. Il y a un rapport à l’humain qui est nettement plus intégré au sein de la société. Les employés s’expriment au-delà de leur travail à proprement parler, et se développent d’autant plus au sein de l’entreprise.
Un dernier mot pour de futur·e·s vendeurs·euses bénévoles ?
Garder confiance ! La campagne bougies n’est pas simplement une vente au profit d’Amnesty, c’est un véritable vecteur de changement.
Vous aussi, devenez vendeur·euse. de bougies bénévole : www.amnesty.be/vendeur