Plus de 50 ans après la création d’Amnesty International, ce n’est plus seulement avec un stylo que nous nous mobilisons, mais aussi grâce à quelques clics. La protection des droits fondamentaux des personnes évolue au fil des nouvelles technologies afin de s’adapter au monde.
Mais si les méthodes changent, le rôle d’Amnesty reste le même : assurer le respect des droits humains et la protection des individus d’un bout à l’autre de la planète.
Ceux parmi eux qui militent pour la défense des droits – les défenseurs des droits humains – tendent à être menacés, tant leurs activités dérangent : intimidation, violence, torture, disparition ou encore emprisonnement injustifié.
C’est face à cela, dans le cadre du projet « Technologies et droits humains », qu’Amnesty s’est lancé le défi de trouver un moyen de réagir au plus vite lorsqu’une personne se trouve en danger. L’idée de l’application Panic Button était née. Celle-ci permettra aux défenseurs du monde entier de transformer leur téléphone portable en un système d’appel d’urgence. En effet, une fois l’alarme déclenchée sur l’application, quelques contacts (choisis à l’avance) seront discrètement avertis de la localisation de l’individu mis en danger. Pour plus de sécurité, l’application fonctionne de manière invisible.
L’application, pas encore disponible, a été testée à Nairobi, au Kenya, où des militants des droits humains, notamment des femmes, la considèrent comme un outil vital pour leur sécurité.
De même, un militant pakistanais affirme : « La situation des défenseurs des droits humains, et notamment des femmes en zones de conflit, pourrait être meilleur si elles avaient accès à une telle technologie. »
Panic Button figurait parmi les 10 finalistes du concours « Global Impact Challenge » qui récompensait les innovations technologiques visant à construire un monde meilleur.
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