Le FIL : Pourquoi avoir choisi de t’associer à Amnesty International ?
Lucyle Massu : Je crois en l’objectif d’Amnesty de faire un monde meilleur.
Je souhaite apporter mon aide pour sensibiliser le grand public aux violations des droits humains.
Qui sont les personnes représentées sur les NFTs ?
L.M. : Ces oeuvres représentent des personnes fortes du monde entier, prêtes à se lever et à faire entendre leur voix. Elles sont conscientes que leurs luttes respectives ne sont pas isolées, mais font partie d’un mouvement féministe plus large dans le monde entier. Elles sont reliées par la force de leur esprit et leur courage, qui leur permettent de continuer à se battre pour leurs droits, même face à des défis importants . Depuis quand travailles-tu sur le droit à l’avortement ?
En mai 2022, lorsque la Cour suprême s’apprêtait à annuler l’arrêt Roe c. Wade, un sentiment d’injustice profond a grandi en moi. En tant que femme, artiste et militante féministe, je considère que l’accès à des avortements sûrs et légaux est crucial pour la justice de genre et pour garantir que toutes les personnes susceptibles d’être enceintes puissent contrôler leur corps et leur vie.
Pour concevoir les oeuvres numériques du projet HU.R.R.A, Lucyle Massu a noirci les pages d’un carnet de recherches d’une foule de notes et de dessins.
Quels autres projets liés aux droits humains as-tu menés ?
L.M. : J’ai travaillé avec le Nimis Groupe, une troupe de théâtre qui questionne les enjeux liés à la migration. J’ai également eu la chance de travailler avec MAPS, un collectif de photographes et National Geographic. Nous avons créé le projet Moving On, qui documente la vie actuelle de six personnes qui s’identifient comme migrant·e·s. Avec Ahmad Shekh Yousef, je suis également co-fondatrice de l’ASBL Primo-direct, qui a pour but d’accompagner les personnes primo-arrivantes vers un emploi pérenne.