République du Guyana

GUYANA

CAPITALE : Georgetown
SUPERFICIE : 214 969 km²
POPULATION : 0,75 million
CHEF DE L’ÉTAT : Bharrat Jagdeo
CHEF DU GOUVERNEMENT : Samuel Hinds
PEINE DE MORT : maintenue
COUR PÉNALE INTERNATIONALE : Statut de Rome ratifié
CONVENTION SUR LES FEMMES : ratifiée
PROTOCOLE FACULTATIF À LA CONVENTION SUR LES FEMMES : non signé

Selon les informations recueillies, des personnes ont été tuées par un escadron de la mort dont feraient partie des policiers en exercice ou d’anciens policiers. Un très grand nombre d’auteurs de violences sexuelles commises contre des femmes n’ont pas été poursuivis en justice.

Peine de mort
Aucune exécution n’a eu lieu mais 21 personnes, dont deux femmes, se trouvaient toujours dans le quartier des condamnés à mort.
Le Guyana a officiellement fait de la Cour de justice des Caraïbes, inaugurée en avril, sa plus haute juridiction d’appel. Depuis l’indépendance, en 1970, c’était la Cour d’appel du Guyana qui remplissait cet office.

Escadron de la mort
En avril, une commission présidentielle a conclu qu’il n’existait aucune preuve crédible de liens entre le ministre de l’Intérieur et les activités d’un présumé escadron de la mort. En juin, cédant aux pressions internationales, le ministre a toutefois démissionné. Selon certaines informations reçues, plusieurs témoins se sont abstenus de se présenter devant la commission par crainte pour leur sécurité.
En août, une haute cour a infirmé le jugement d’un tribunal de première instance qui accusait une tueuse à gages présumée de l’assassinat de George Bacchus, commis en juin 2004. Celui-ci avait été abattu quelques jours avant d’aller témoigner dans le cadre d’un procès concernant des homicides imputés à un escadron de la mort.
Dans les médias, cinq autres meurtres commis entre les mois d’août et de septembre ont également été attribués à ce groupe.

Violences contre les femmes
D’après un rapport de l’Association guyanienne pour les droits humains, sur 647 viols déclarés entre 2000 et 2004, les auteurs n’ont été condamnés que dans neuf cas. Ce document précisait que les violences sexuelles contre les femmes avaient augmenté d’environ 30 p. cent et que le nombre d’affaires d’atteintes sexuelles sur mineurs avait été multiplié par 16 entre 2000 et 2004. Seulement 3 p. cent des affaires de viol enregistrées durant cette période ont été jugées. Le rapport dénonçait les « déficiences et les carences du système judiciaire ».

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